Yves Leers et Jean-Luc Fessard
Préface de Olivier Roellinger
Près du tiers de nos émissions de gaz à effet de serre se cachent dans notre frigo : notre alimentation a un impact majeur sur le climat et inversement. Alors que le climat s’est déjà réchauffé de plus de 1 °C depuis un siècle et que le cap des 2 °C de plus sera sans doute atteint d’ici à 2030, nous n’avons plus le temps de « voir venir » ; c’est maintenant qu’il faut agir pour éviter des lendemains qui ne chanteront pas !
Et si c’était là une opportunité à saisir ? Les changements attendus sont de taille, pas question de demeurer les bras croisés. Nous devons – et nous pouvons – nous adapter, à la fois au niveau de la production, de la distribution et de la consommation. Comment ? En limitant l’utilisation de pesticides (fabriqués à partir de pétrole fortement émetteur de CO2), en privilégiant les produits locaux et de saison, en mangeant moins de viande mais plus de légumes, de légumineuses, de fruits… Et ça tombe bien, tout cela est excellent pour notre santé. Il s’agit donc en effet d’une opportunité : celle de vivre mieux, en choisissant les aliments les moins contaminés, les moins industriels, les plus variés et les plus équilibrés.
Nous devons nous réapproprier notre alimentation et « retrouver le jeu de cuisiner, c’est bon sur tous les tableaux », explique Olivier Roellinger dans la préface de ce livre dont le cahier de recettes « Bon pour le climat », proposées par des chefs engagés, donne des solutions concrètes pour une cuisine bas carbone savoureuse.
Yves Leers est journaliste, spécialiste du changement climatique et du développement durable. Il a longtemps travaillé à l’AFP dont il a dirigé la rubrique Environnement ainsi qu’à l’ADEME. Consultant sur les questions d’environnement, d’énergie et de climat, il a publié en 2015, avec Valéry Laramée de Tannenberg, Menace sur le vin, les défis du changement climatique (Buchet/Chastel).
Jean-Luc Fessard est journaliste spécialisé dans les questions d’environnement. Il est l’initiateur et l’animateur de l’association Bon pour le climat, dans laquelle des restaurateurs, des hôteliers, des traiteurs et des consommateurs s’engagent ensemble pour promouvoir une alimentation bas carbone.